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Le BDDSM

Le sigle BDDSM (pour « Bondage, Discipline, Domination, Soumission, Sadomasochisme ») désigne une forme d’échange contractuel utilisant la douleur, la contrainte, l’humiliation ou la mise en scène de divers fantasmes dans un but érogène. Au centre des pratiques sadomasochistes et fondé sur un contrat entre deux parties (pôle dominant et pôle dominé), le BDSM fait l’objet de pratiques très variées.


Raisons expliquant l’attirance envers le SM :

Un sondage en ligne mené auprès de 144 femmes et 128 hommes, âgés entre 19 et 76 ans, qui se disaient des pratiquants du SM, ont exploré les raisons justifiant leur attirance initiale envers la sexualité SM (Yost et Hunter, 2012).

Sur les personnes interrogées, 43 % estimaient qu’elles étaient nées avec une attirance envers le SM, ou que leur intérêt s’était développé à un très jeune âge, qu’elles ne pouvaient pas se rappeler de la période où elles n’étaient pas attirées par le SM. D’un autre côté, 35 % des répondants au sondage ont déclaré que leurs intérêts ont été influencés par des amis, des partenaires intimes ou d’autres influences externes comme les médias.

Le reste, soit 21 % d’entre eux, a tout simplement noté qu’ils aimaient les pratiques SM et n’ont pas précisé le moment ni les raisons de l’évolution de leur intérêt.


Le terme ne signifie donc pas une pratique particulière mais une multitude de pratiques et domination mentale et/ou physique, telles que le bondage, la flagellation, l’utilisation de cire de bougie, fessées, jeux de rôles… Le BDSM est toujours accompagné d’un contrat avec les règles de bases, c’est une discipline consensuelle. Cette pratique n’est pas sans danger, elle peut atteindre des niveaux de souffrance assez importantes, aussi, il est impératif que le niveau du BDSM soit en accord entre les 2 parties et stipulé dans le contrat. Le BDSM, peut intervenir aussi lors de jeux érotiques et sera très soft pour pimenter les sensations. Aujourd’hui le BDSM n’est plus un sujet tabou, il se pratique de plus en plus par des personnes non initiées désirant découvrir de nouvelles sensations ou jeux un peu plus piquants.


Le Bondage : ou shibari est l’art de poser des liens, cette pratique SM est très ancienne au Japon. Le fait de lier exige une pratique sereine, progressive et complexe dont la lenteur permet au ligotage d’induire son plein effet. (Inséré image cravate, corde, kit de bondage).


La flagellation : symbole de domination, généralement pratiquée de façon superficielle pour ne pas faire de marques profondes ou de blessures graves. Le ou la soumise se plie aux exigences de son dominant en offrant la partie de son corps demandée par son maître. Il s’agit là d’un jeu d’exhibition, que de séance de soumission. Une séance de flagellation laisse souvent des traces roses mais restent superficielles et éphémères. (Inséré image cravache, fouet à lanières).


La fessée : vous vous en doutez, ne date pas d’hier. Et si la dernière que vous avez reçue remonte aux bancs de l’école, dites-vous que vos ancêtres la pratiquaient déjà, et pas seulement en cas de mauvaise note.


Parmi ces pratiques érotiques et piquantes, la fessée érotique semble connaître un réel engouement auprès des couples et personne seule de tous âge qu’ils soient incorrigibles, libertins ou simplement désireux « d’encanailler » leur vie sexuelle.

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